La jadéite et la néphrite sont plus connues sous le terme de Jade. Pendant longtemps, elles n’ont pas été dissociées l’une de l’autre. Elles ont été définitivement différenciées par Alexis Damour en 1863, qui découvrit alors le deuxième minéral qu’il nomma jadéite. La néphrite était déjà connue depuis 1846.
Deux minéraux pour un même nom : le Jade
Le Jade jadéite et la Jade néphrite ont un aspect qui se ressemble. Diverses couleurs existent pour le Jade jadéite . Cela s’explique par les sels qui la composent. Les sels de chrome donnent une nuance de vert, celles de cobalt un bleu-vert. Pour la couleur noire, ce sont les sels de titane et le mélange de fer avec de la manganèse pour les tons rosés. Pour la coloration très recherchée du Jade impérial, c’est le pyroxène de sodium et de chrome dans le kosmochlor qui en est responsable. La néphrite quant à elle va du blanchâtre au vert en passant par des teintes jaunâtres. Leurs localisations géographiques sont très variées : la jadéite se trouve surtout au Guatemala, au Kazakhstan, en Birmanie, mais également au Japon, en Russie, aux Etats-Unis, et même dans les Alpes italiennes. La néphrite quant à elle est très répandue. Elle existe en Chine, en Russie, en Nouvelle-Zélande, au Canada et aussi en Australie, au Brésil, etc.
Les particularités physiques du Jade jadéite et néphrite
Les différences entre la jadéite et la néphrite sont nombreuses. Tout d’abord, la première est plus dense que la seconde. Elle est également plus dure et elle est composée de cristaux granuleux à l’intérieur là où, à l’inverse, la néphrite est constituée de cristaux fibreux. Enfin, elle est aussi plus rare, ce qui explique qu’elle soit également plus chère. En lithothérapie les deux formes de Jade lutteraient contre la grippe et la migraine. Elles aideraient le système cardiovasculaire et la méditation. De plus, la jadéite apporterait un sentiment de paix et de douceur. La néphrite, elle, serait plus appropriée pour tous les soucis rénaux et urinaires.
